Nyon

Un hôpital à la mesure d'une région en pleine croissance

Inaugurée le 12 novembre 2021, l'extension de l'Hôpital de Nyon répond à une forte demande. Près de 80 millions de francs ont été investis.

Chaque année, quatre nouveaux lits seront mis à disposition, pour passer de 118 à 167 à terme
Chaque année, quatre nouveaux lits seront mis à disposition, pour passer de 118 à 167 à terme - Copyright (c) LDD
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Sur La Côte, les indices d’une croissance démographique sont visibles un peu partout. Alors que des quartiers poussent comme des champignons au nord de Nyon, que la Ville a injecté près de 120 millions pour ses écoles (afin notamment d’accueillir les enfants des nouveaux habitants), voilà un autre indicateur: l’Hôpital de Nyon. Il y a quelques jours, le Groupement hospitalier de l’ouest lémanique (GHOL) a inauguré en grande pompe un nouveau bâtiment destiné aux soins. Mais pas uniquement: il en a profité pour rénover les anciens bâtiments et réorganiser l’ensemble du site, pour mieux gérer les flux de patients.

Un projet à 76 millions de francs, discuté depuis 2009 et qui aura nécessité quatre ans de travaux pour passer de 118 à 167 lits. En tout, 15’000 m2 de surfaces construites et 5000 m2 rénovées. «Nous avions deux hypothèses: la première consistait à augmenter la capacité de 40 lits, la seconde de 80. Nous avons opté pour la première», détaille Christophe Vachey, directeur adjoint et chef du projet d’extension. Une augmentation qui se fera en plusieurs étapes: «Chaque année, nous mettrons jusqu’à quatre nouveaux lits à disposition. Il ne sert à rien de mettre en service 40 lits et d’en laisser inoccupés.»

Collaborations

L'hôpital est structuré pour affronter les vingt prochaines annéesdiaporama
L'hôpital est structuré pour affronter les vingt prochaines années

En croissance permanente depuis des années, le site nyonnais tient malgré tout à rester un hôpital de proximité. «Nous proposons avant tout des soins aigus. Pour les soins high-tech, nous avons des collaborations avec les HUG et le CHUV», poursuit Christophe Vachey. Ainsi, un patient souffrant d’un infarctus peut se faire prendre en charge à Nyon, héliporter dans l’un des hôpitaux universitaires le temps de l’intervention, puis revenir à Nyon pour sa convalescence.

Si l’enjeu est donc de répondre à la forte demande d’une région en pleine croissance, il faut naturellement aussi rester en pôle en matière de qualité des soins. On trouve ainsi à Nyon, au rayon des nouveautés de ces quinze dernières années, un centre d’hémodialyse, un pôle de chirurgie bariatrique (traitement de l’obésité), un nouveau centre de chirurgie ambulatoire, des outils de pointe pour la détection du cancer de la prostate et du cancer du sein, un service d’oncologie, une unité de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux, un pôle parents-enfants et bien plus encore. Pas une surprise, donc, si le magazine américain «Newsweek» inclut en 2019 le GHOL dans sa liste des «Meilleurs hôpitaux du monde».

Nouvelle entrée

Pour le patient et ses proches, le premier changement à découvrir est celui de l’accès aux différents bâtiments. Alors qu’une seule entrée permettait jusqu’ici d’accéder tant au service des urgences qu’à l’hôpital et ses différents départements, désormais les deux accès seront séparés grâce à la création d’une nouvelle entrée principale donnant sur le parking avec un dépose minute. «Avec cette réorganisation, l’Hôpital de Nyon est paré pour les vingt prochaines années», conclut Christophe Vachey.