Gérance

VPI crée une structure dédiée à l'industrie

Il y a abondance de bâtiments industriels et artisanaux, avec des besoins très spécifiques. C’est pour mieux y répondre que le groupe créé par Antonio Garzon vient de lancer VPGI, une structure dédiée à la gérance de ce type d’immeubles.

José Garzon, Thomas Emmenegger, Michele Molinari, Amaya Madrid, Antonio Garzon, Christelle Beros, Michel Correia
José Garzon, Thomas Emmenegger, Michele Molinari, Amaya Madrid, Antonio Garzon, Christelle Beros, Michel Correia - Copyright (c) DR
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Fondé en 2012, le groupe VPI (pour Valorisation Patrimoine Immobilier) a récemment créé la société VPGI, un septième et nouveau pôle de compétences pour VPI qui entend offrir un service local et spécialisé dans le domaine de l’immobilier industriel, logistique et artisanal.

«Après discussion avec nos partenaires, nous nous sommes rendu compte qu’un bâtiment industriel doit répondre à d’autres besoins et donc nécessite des services adaptés. Un chef d’entreprise qui loue 1000 m2 voit généralement son volume d’affaires et ses besoins fluctuer. En étant sur le site de la zone industrielle de Meyrin-Satigny (chemin des Léchères 2), VPGI est en contact permanent avec ses clients. La relocation ou les services de facility management ne suffisent pas. Il faut pouvoir accompagner les mouvements des clients, comprendre et anticiper leurs besoins.»

VPGI gère déjà une dizaine de bâtiments. Un parc en constante croissance qui se situe majoritairement entre Meyrin, Satigny, Vernier et Plan-les-Ouates. Ses clients sont des privés, des institutionnels, des sociétés étrangères et des fonds de placement. «Nous sommes impliqués dans le projet de développement de la nouvelle zone industrielle et artisanale de Bernex où Caran d’Ache va s’établir.»

Manque de spécialistes

Il est vrai qu’aujourd’hui, rares sont les régies immobilières à avoir franchi le pas de créer une structure dédiée à ce type de biens. Pour l’heure, ces derniers sont «noyés» parmi d’autres immeubles, dans des portefeuilles classiques et gérés hors zone d’activité. «Aujourd’hui, il nous manque des spécialistes pour les surfaces artisanales et industrielles», relève Thomas Emmenegger. Au sein de VPGI, deux personnes supplémentaires ont été recrutées à cette fin et elles poursuivent leur formation en interne pour leur permettre de répondre à ces spécificités. L’une d’entre elles a suivi la formation de l’Institut d’Etudes Immobilières (IEI).

«Pour comprendre les besoins, il faut être sur site. Cela permet d’anticiper au mieux. Beaucoup de régies gèrent ce type d’actifs, sans être forcément spécialistes», ajoute Antonio Garzon. Et ce dernier de citer deux exemples d’opérations menées par VPGI: avoir déniché une grande sur- face pour une société active dans le catering du secteur de l’aviation et pour une école de joaillerie.

Être flexible

Antonio Garzon rappelle que les clients du groupe ont un accès direct à l’ensemble des documents les concernant, ceci via la plateforme interne. «Et nous pouvons offrir à nos clients un reporting pointu via un logiciel dédié», ajoute Thomas Emmenegger.

Une chose est certaine: avec ce type d’immeubles, les transformations sont choses fréquentes, que ce soit via un locataire, un propriétaire ou un copropriétaire. Bref, il faut être en mesure d’offrir une réelle flexibilité aux clients. «Nous collaborons beaucoup avec la Fondation pour les terrains industriels (FTI) qui est en train de faire déménager un certain nombre d’entreprises du PAV».